Le Gouvernement a lancé un nouvel appel à projets (AAP) du plan France 2030 qui vise à encourager le développement et l’adoption d’outils basés sur l’intelligence artificielle (IA) générative dans tous les secteurs de l’économie.

L’appel à projets « Accélération des usages de l’IA générative dans l’économie » du plan France 2030 favorisera la formation de consortiums réunissant des développeurs d’outils d’IA générative et de futurs utilisateurs.

L'AAP se concentre sur la partie aval de la chaîne de valeur de l’IA générative, en encourageant le développement de solutions d’IA génératives intégrées, avec un niveau de fonctionnalité avancé et un horizon d’adoption à court terme. Ainsi, cet AAP vise au rapprochement entre les développeurs et les utilisateurs de solutions d’IA générative, pour développer des démonstrateurs qui seraient à terme réplicables et économiquement viables.

Quels projets attendus ?

Les projets soumis à ce dispositif devront capitaliser sur les atouts de chaque membre du consortium afin d’apporter une solution d’IA générative centrée sur un cas d’usage propre à un secteur (vertical) ou à une fonction d’entreprise (horizontal). Une attention particulière sera accordée à la capacité du projet à permettre la réplicabilité d’une ou de plusieurs briques technologiques qui constituent la solution d’IA générative entre acteurs d’un même secteur ou entre acteurs partageant un cas d’usage similaire propre à une fonction d’entreprise.

La solution développée devra démontrer sa capacité à s’intégrer dans l’outil de travail ou de production des différents métiers visés par le consortium. La capacité des projets à améliorer de façon rentable les méthodes et pratiques des utilisateurs finaux par l’apport de l’IA générative dans leur espace de travail sera particulièrement étudiée lors de la sélection. Le cas d’usage, la stratégie de déploiement interne de la solution ainsi que les gains de productivité associés pour l’usager du consortium devront être soigneusement explicités.

Modalités de soutien

L’aide apportée aux activités de recherche industrielle ou de développement expérimental sera constituée de subventions et d’avances remboursables, selon la répartition suivante :

• Dépenses de recherche industrielle : 80 % de subventions, 20 % d’avances remboursables ;
• Dépenses de développement expérimental : 60 % de subventions, 40 % d’avances remboursables.