Portraits de femmes #39 : Lisa Ciardiello

Quel est votre parcours et pourquoi avoir choisi de venir à la DGE ?

Je suis diplômée d’un master en affaires publiques à Sciences Po Paris. J’ai aussi eu l’opportunité d’étudier à l’université Bocconi à Milan dans le cadre d’une année d’échange axée sur l’entreprise. J’ai commencé à appréhender le fonctionnement de l’administration centrale à l’occasion des différents stages que j’ai effectués et qui ont concrétisé mon intérêt pour les politiques publiques. Au ministère de l’Environnement, à la Direction générale des Infrastructures, des Transports et des Mobilités (DGITM), j’ai commencé à me passionner pour les infrastructures de réseaux, pour tout ce que cela implique pour les territoires, du développement économique aux enjeux de concertation.

J’étais curieuse de découvrir les réseaux électriques alors, en 2017, j’ai rejoint Enedis où j’ai travaillé auprès du directeur de la communication. En 2019, j’ai intégré l'Autorité de régulation des communications électroniques, des postes et de la distribution de la presse (Arcep). Pendant cinq ans, en tant que référente territoriale pour l’aménagement numérique du territoire, j’ai été quotidiennement en lien avec les collectivités territoriales et les services déconcentrés. Je me déplaçais aussi en régions pour voir concrètement l’avancée, mais aussi parfois les difficultés, des déploiements des réseaux fixes et mobiles.

Après avoir travaillé sur les infrastructures de réseaux, j’ai eu envie de découvrir d’autres champs du développement économique et de l’aménagement du territoire. En septembre 2024, j’ai ainsi rejoint la DGE en tant que sherpa en charge de la stratégie de déploiement local auprès du chef du Service de l’économie de proximité (SEP). Le fait qu’il s’agisse d’une création de poste a constitué une motivation supplémentaire.

J’organise aussi les séquences sur le terrain du chef de service, qui poursuivent plusieurs objectifs : tester un projet ou le faire évoluer, voir concrètement sa mise en œuvre, déceler les bonnes pratiques à généraliser ou des difficultés rencontrées. J’interviens également en renfort des équipes pour certains déplacements impliquant des acteurs territoriaux. J’assure le suivi des remontées de terrain qui nous sont faites.

Au quotidien, j’échange avec des interlocuteurs très divers et je travaille sur des projets à moyen terme – comme le fond de l’approche de territorialisation qui consiste à adapter les politiques publiques aux réalités locales – comme à très court terme avec l’organisation de déplacements.

Qu’est-ce que vous appréciez le plus dans votre fonction ? À la DGE ?

La diversité des sujets et la richesse des échanges, tant en interne qu’en externe avec les acteurs locaux, sont passionnants. De par ma précédente expérience, je reste très attachée aux relations avec les acteurs locaux, ce que je retrouve dans mon poste actuel.

J’apprécie aussi les petits défis logistiques liés à l’organisation des déplacements du chef du SEP : réussir à rencontrer différentes parties prenantes (collectivités territoriales, chambres consulaires, entreprises, organisations professionnelles locales, services de l’État) pour retenir pleinement les spécificités d’un territoire, son tissu économique et en détecter les potentiels signaux faibles. Ce qui compte est de comprendre de manière concrète une bonne pratique, un blocage ou encore un outil innovant. Ce sont ces retours concrets qui viennent aussi nourrir les travaux de la DGE. Au SEP, tous les agents sont donc encouragés à aller sur le terrain.

Au niveau de la DGE, j’apprécie l’agilité dans la prise de décisions et l’organisation en mode projet. C’est stimulant de savoir qu’une idée ou une proposition peut vite se concrétiser. La présence de la Cellule d’appui aux projets est aussi, selon moi, un des signes concrets d’adaptation et d’innovation à la DGE.  Enfin, je trouve que l’ambiance de la direction est très conviviale et bienveillante, ce qui est très appréciable, notamment sur un poste transverse !