Durée de vie des smartphones et tablettes : les nouvelles règles en vigueur
Les smartphones et les tablettes commercialisés dans l'Union européenne doivent respecter de nouvelles exigences de réparabilité et de durabilité. Objectif : allonger leur durée de vie et réduire l'empreinte environnementale liée à leur fabrication et à leur usage.

Depuis le 20 juin 2025, les smartphones et tablettes commercialisés dans l'Union européenne doivent respecter de nouvelles règles d'écoconception liées à leur réparabilité et leur durabilité. Le but est de produire des appareils plus vertueux, alors que le poids du numérique dans les émissions de gaz à effet de serre de la France est à la hausse.
4,4%
Part du numérique dans l'empreinte carbone de la France
50%
Part de l'empreinte carbone du numérique liée à la fabrication et au fonctionnement des terminaux
200 kg
Quantité de matières premières (dont métaux) nécessaires à la production d’un seul smartphone
Sources : chiffres de l'impact du numérique en France, ADEME et Arcep, 2025 ; évaluation de l'impact environnemental d'un ensemble de produits reconditionnés, ADEME, 2022.
Quelles sont les principales règles européennes pour améliorer la durée de vie et la réparation des smartphones et tablettes ?
- La mise à disposition, pendant au moins sept ans après la fin de mise sur le marché des produits, d'un large nombre de pièces détachées (batterie, caméras frontales et arrière, écran d'affichage, etc.) ;
- La livraison de ces pièces détachées dans un délai de 5 ou 10 jours ouvrables selon l’ancienneté de l’appareil ;
- Le libre accès aux informations relatives à la réparation et à l’entretien des équipements ;
- Une endurance minimale de la batterie égale à 800 cycles de charge, avec une capacité égale à 80 % de l’autonomie initiale à l’issue de ces 800 cycles ;
- La présence d'une option permettant d'interrompre automatiquement le processus de charge lorsque l'appareil est chargé à 80 % de sa capacité totale ;
- La mise à disposition, pendant au moins cinq ans après la mise sur le marché des produits, des mises à jour du système d'exploitation ;
- L'affichage d’une étiquette énergétique, qui indique notamment au consommateur la classe d'efficacité énergétique du produit, l'autonomie et l'endurance de la batterie ou encore le niveau de résistance aux chutes.
La DGE agit pour réduire l'empreinte environnementale du numérique
Ces mesures s'inscrivent plus largement dans le cadre de la stratégie pour réduire l’empreinte environnementale du numérique. La Direction générale des Entreprises poursuit dans ce cadre un objectif d'allongement de la durée de vie des terminaux numériques et conduit différents travaux en lien avec la Direction générale de la Prévention des Risques (DGPR), le Commissariat général au Développement durable (CGDD) et les acteurs économiques de la filière numérique.
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