Le poids des services dans la décarbonation

Les thémas de la DGE n°14

Les émissions directes de gaz à effet de serre des services marchands en France ont diminué de 30 % depuis 2008, alors que l’activité a connu une hausse de 12 % sur la même période. Cette décarbonation progressive reflète principalement des améliorations technologiques et des gains d’efficacité liés à la quantité d’énergie consommée, mais aussi à l’intensité carbone de celle-ci.

Malgré la baisse tendancielle de leurs émissions, les services marchands demeurent aujourd’hui l’un des secteurs les plus émetteurs au niveau national (un sixième des émissions directes en France en 2021, soit 58MtCO2e). Ces émissions viennent principalement de l’usage de transport (hors fluvial, maritime et aérien) et de l’exploitation des bâtiments.

Contrairement à l’industrie où la moitié des émissions sont concentrées parmi les 50 sites industriels
les plus émetteurs, les émissions des services marchands sont reparties de manière plus diffuse parmi 2,2 millions d’entreprises, de manière quasi équivalente entre TPE-PME et ETI-GE.

Avec comme objectif la neutralité carbone en 2050, les émissions des services devront fortement baisser d’ici 2030 (environ -2,5 MtCO2e par an pour atteindre un niveau annuel de 35 MtCO2e). Dans cette optique, un large éventail de mesures accompagne les entreprises pour accélérer leurs efforts de décarbonation, combinaison de modifications réglementaires et de soutiens financiers. C’est le cas par exemple du « décret tertiaire », qui devrait permettre une réduction d’environ 40 % des émissions des bâtiments des services marchands d’ici 2030, par rapport à 2019.

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Téléchargements

  • Le poids des services dans la décarbonation (PDF, 630.84 Ko)
  • Mis à jour le 09/01/2024

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