Editeurs de logiciels : quelle stratégies pour se développer à l’international ?

Fin 2014, on comptait en France plus de 2 500 sociétés spécialisées dans l’édition de logiciels, pour un chiffre d’affaires édition de 10,9 milliards d’euros, en croissance de 2,2 % par rapport à 2013 (source CXP Group). Ce secteur est essentiellement constitué de petites entreprises (93 % des 2 500 éditeurs français de logiciels réalisent un chiffre d’affaires édition inférieur à 5 millions d’euros), très majoritairement cantonnées sur le marché français. Or, avec les changements des modes de consommation, comme le développement du SaaS, et une mondialisation accrue de la concurrence, sans développement à l’international, un éditeur de logiciels ne peut plus bâtir de succès ; son activité stagne… dans le meilleur des cas.

À la demande de la Direction générale des entreprises (DGE), de l’Association française des éditeurs de logiciels et solutions internet (AFDEL), KPMG et CXP Group ont réalisé la première étude sur le développement à l’export des éditeurs de logiciels français. Cette étude dresse le paysage du logiciel en France, du point de vue des atouts et des freins à l’internationalisation, et formule un ensemble de recommandations concrètes aux éditeurs de logiciels français, start-up ou PME.

Elle met en exergue que l’international est à la portée des éditeurs de toute taille, dans tout secteur d’activité ou segment technologique. Ces acteurs se limitent aujourd’hui par méconnaissance du sujet, crainte de la complexité et des coûts associés, crainte de renforcer les effectifs dans une phase de croissance où les incertitudes demeurent encore fortes. Mais, ils peuvent, dans le cadre d’une démarche structurée, s’internationaliser en limitant les risques. Il n’y a toutefois pas de recette miracle pour réussir à l’international, ni même de pays incontournable. Chaque éditeur devra s’y préparer en amont et construire son propre parcours.

Mis à jour le 18/02/2020

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