Première étude sur le marché de la facture instrumentale

À l’occasion de la 29ème édition de Musicora, le grand rendez-vous de la musique et des musiciens, les conclusions d’une étude sur le marché de la facture instrumentale ont été dévoilées, le vendredi 1er juin. Commanditée par la Direction générale des entreprises (DGE) et par la Chambre syndicale de la facture instrumentale (CSFI) au Centre de Recherche pour l'Étude et l'Observation des Conditions de Vie (CREDOC), cette étude a pour objectif d’enrichir les connaissances sur l’économie du secteur de la facture instrumentale.

Près de 1,6 million d’instruments de musique neufs ou d’occasion sont achetés chaque année en France, dont près de la moitié sont des « cordes pincées ». On observe une grande variété de profils parmi les acheteurs, notamment en termes d’âge et de pratique. L’offre française d’instruments de musique est historiquement positionnée sur le haut de gamme, avec une forte notoriété internationale. Activité artisanale à haute valeur ajoutée, la facture instrumentale française est portée par quelques entreprises leaders très exportatrices, en particulier d’instruments à vent. Mais le marché français étant très ouvert aux importations, notamment de produits d’entrée ou de milieu de gamme en provenance d’Asie, la balance commerciale du secteur est structurellement négative. La R & D constitue un levier majeur de différenciation dans un environnement concurrentiel mondialisé.

Cette analyse a permis l’élaboration de recommandations. L’étude observe que certains segments du marché pourraient être davantage explorés par les acteurs (entretien, location, réparation, instruments d’étude) et invite les professionnels à développer une démarche qualité leur permettant de se différencier et de valoriser leur savoir-faire.

Mis à jour le 03/12/2019

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