Les femmes de la DGE, portrait #4 : Laurence Mégard

Afin de mettre à l’honneur les femmes qui la font, la DGE lance une série de portraits d’agentes en poste ou passées en son sein. Ce mois-ci, Laurence Mégard, sous-directrice au Service de l'industrie, se prête au jeu.

Les femmes de la DGE, portrait #4

Un passage dans le privé, puis dans le public, un pied dans l'entrepreneuriat, et un autre dans le monde associatif : Laurence Mégard est de celles qui osent se lancer ! Marqué par des expériences diverses, le parcours professionnel de la sous-directrice en charge des industries de santé, de l’agroalimentaire, des biens de consommation, de la mode et du design, qui a rejoint la DGE en 2017, répond toutefois à un engagement constant pour le développement économique des entreprises et leur accompagnement.

Si vous deviez résumer votre parcours en quelques mots...

Mon parcours professionnel est assez varié, marqué par des expériences à la fois dans le public et le privé. Avec toutefois un fil conducteur : le développement économique et l’accompagnement des entreprises.

Au sein de la direction générale du Trésor, j’ai pu traiter des négociations relatives à la politique commerciale et au financement international des entreprises. Après un poste de Conseiller auprès du Secrétaire d’État chargé du commerce extérieur, j’ai rejoint NavalGroup, comme Directrice de la stratégie.

En parallèle, je me suis lancée dans l’entrepreneuriat, comme associée co-fondatrice de « My Hospi Friends », réseau social destiné à rompre la solitude des malades. J’ai réintégré Bercy, en tant que directrice déléguée du fonds de soutien pour la sortie des prêts structurés des collectivités locales. C’est en 2017 que j'ai finalement rejoint la DGE, au poste de sous-directrice en charge des industries de santé, de l’agro-alimentaire, des biens de consommation, de la mode et du design.

Qu’appréciez-vous le plus dans votre poste ?

Mon poste est passionnant par la diversité des secteurs couverts, ce qui m’amène à déployer au quotidien une forte agilité pour suivre les sujets sur lesquels nous sommes engagés. Je conçois mon rôle selon trois fonctions principales : d’impulsion et d’orientation des équipes, de conviction et d’influence en interministériel et, enfin, de rayonnement en externe.

En quatre ans, j’ai pu faire avancer des projets structurants pour notre économie et les filières. Si je prends l’exemple du secteur de la santé, mes fonctions m’ont permis d’assurer la coordination du Conseil stratégique des industries de santé ou de participer à la cellule de crise équipements critiques pour la Covid-19. Deux chantiers transverses à forte visibilité politique et nécessitant une importante réactivité.

Venons-en à l’égalité femmes-hommes. Quel regard portez-vous sur le sujet ?

L’égalité professionnelle entre femmes et hommes me tient particulièrement à cœur. Je suis personnellement engagée au bureau de l’association Grandes Écoles au Féminin, qui contribue à rendre visibles les enjeux de la parité. La mixité n’est pas seulement un sujet éthique, mais aussi et surtout, un levier de performance économique et stratégique. Ne pas s’engager dans la mixité, c’est se priver de talents !

Avez-vous constaté de grandes évolutions en matière d’égalité depuis le début de votre carrière ?

J'ai débuté ma vie professionnelle en 1996, en tant qu’œnologue. Autant dire qu’il y avait peu de femmes dans ce métier ! Je constate aujourd'hui les bénéfices des lois Copé-Zimmermann puis Sauvadet qui, par la mise en place de quotas, ont impulsé le changement. Mais le chemin à parcourir est encore long pour aller vers une mixité réelle à tous les échelons professionnels...

Une astuce pour trouver sa place en tant que femme dans un milieu professionnel masculin ?

Il ne faut surtout pas se comparer ! Si l’on vous a recrutée, c’est que l’on considère que vous avez les compétences et le potentiel, donc que ça va aller !

Un conseil à donner aux femmes de la DGE ? Aux futures agentes ?

Mon premier conseil serait de mettre l’envie au cœur de son action : avoir envie et donner envie, montrer son engagement par la pugnacité et le travail. Le second serait de rester fidèle à soi-même, ses valeurs, ses compétences.

Mis à jour le 19/04/2022

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