Les définitions

Le slow tourisme, c’est l’art de voyager tout en prenant son temps, de s’imprégner pleinement de la nature qui nous entoure et de la richesse du patrimoine. C’est privilégier les rencontres, savourer les plaisirs de la table, avec le souci du respect du territoire et de ses habitants.

Le slow tourisme

Le slow tourisme est donc ce tourisme du temps choisi, garant d’un ressourcement de l’être (pause, déconnexion, lâcher-prise, mais aussi bien-être, temps pour soi, santé), peu émetteur de CO2, respectant l’écosystème du territoire d’accueil et synonyme de patience, de sérénité, d’améliorations des connaissances et des acquis culturels.

Pratiquer le slow tourisme n’est pas seulement un choix, c’est également une conviction pour la plupart des voyageurs, dont les motivations se traduisent souvent par le besoin de :

Renouer avec ses origines en s’immergeant au cœur des territoires.

 

Pratiquer un tourisme écologique en réduisant l’impact de ses déplacements, en privilégiant les mobilités douces, non polluantes, en favorisant la biodiversité et le respect des patrimoines existants.

 

Permettre des rencontres et partager les modes de vie des populations locales.

 

Vivre une expérience riche des valeurs partagées, des activités pratiquées, des rencontres réalisées et des émotions ressenties.

De nature "extraordinaire", l’expérience slow touristique répond à la demande du consommateur actuel. Elle surprend, lui donne de l'émotion, mobilise ses cinq sens, le rend acteur de ses instants, lui permet le partage au sein d'une "communauté », l’initiation et l’immersion.

En outre, proposer de vivre des expériences slow touristiques est un moyen, pour un acteur ou un territoire, de se démarquer sur des marchés touristiques de plus en plus concurrentiels, en s’appuyant sur des composantes uniques et singulières.

Le slow tourisme s’appuie sur l’expérience et s’inscrit donc dans un tourisme de biens rares accessibles au plus grand nombre, complémentaire au tourisme de masse.

Le slow tourisme en France

Le slow tourisme en France doit proposer au visiteur de vivre une expérience unique, immersive, révélant l’âme du territoire de séjour, reflet des composantes du tourisme national.

Ainsi, la France est constituée d’une mosaïque de territoires touristiques originaux et singuliers, qu’il s’agit de révéler et de valoriser à travers le slow tourisme :

Les patrimoines naturels et la biodiversité.

Les patrimoines culturels : sites patrimoniaux emblématiques ou patrimoine vernaculaire.

L’œnotourisme, la gastronomie à la française, le repas des Français classé à l’UNESCO.

Les savoir-faire d’exception.

Les fêtes et les traditions de terroir.

La grande Histoire et les histoires locales.

Une offre qui fait sens

Ce n’est pas nécessairement élaborer un « package » pour un séjour slow tourisme « tout compris ». Il s’agit plutôt de qualifier sa propre prestation et de travailler en réseau de manière à pouvoir sélectionner à bon escient les partenaires de la démarche du slow tourisme en France, présents sur le territoire ;

C’est se positionner volontairement sur le slow tourisme en France et donner la possibilité au visiteur de se constituer un produit journée ou un séjour slow tourisme, qualifié, à la carte, modulable, adaptable, personnalisable, accessible (physiquement et commercialement).

Des éléments composant l’offre et des critères incontournables

Porter attention à la gestion des temps personnels, des temps choisis, qui permettent le ressourcement.  Cela se traduit concrètement par l’aménagement de temps de pause, de déconnexion, de lâcher-prise, mais aussi par des propositions de prestations qui permettent le bien-être (soin du corps, détente, relaxation…), le temps pour soi (retraite, lecture, silence, voie intérieure), la santé (nourriture saine et légère, activités douces adaptées, qualité de l’environnement…).

Valoriser la sobriété, la modération, l’anti-gaspillage. On encourage le consommer autrement, on valorise la frugalité, les circuits courts, le consommer local.

 

Permettre et favoriser les rythmes lents, encourager la pratique des mobilités douces (pour les déplacements en transit et pour les déplacements sur place) et participer ainsi à la réduction des émissions de CO2 et des polluants.

Respecter la biodiversité et les patrimoines locaux.

S’inscrire dans le respect des populations et des territoires.

Favoriser la participation active du visiteur.

Assurer un accueil bienveillant, des temps de rencontres et de partages (discussions et échanges…) mais aussi concevoir des tiers lieux, où « se frotter » au local, et des lieux mixtes où se développent des activités interactives et polyvalentes.

Privilégier les approches sensorielles, sensuelles : la culture et la nature autrement.

Permettre l’immersion, l’initiation, la découverte, sans exclure un usage raisonné de l’innovation, de la modernité, de l’utilisation des outils contemporains (numérique…), et sans oublier la possibilité de détox numérique.

Porter attention à l’intensité, à la personnalisation de l’expérience ainsi qu’à l’expression des spécificités locales.

Des critères de qualité fiables : sécurité, confort, propreté, accessibilité, prix.

Des prestataires référencés, de préférence via des « marques et des labels nationaux ou européens » reconnus (cf. rubrique « Contacts utiles »).

Mis à jour le 26/09/2022

Partager